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vendredi, 09 décembre 2005

Ecolabel européen et NF Environnement

Pour tous les consommateurs soucieux de leur santé et de la préservation de l’environnement, il existe plusieurs labels attestant les qualités écologiques de certains produits. Ces symboles sont présents sur leur emballage ou leur étiquette. Il existe notamment 2 labels utilisés en France : l’Ecolabel européen (dans les 25 pays de l’Union Européenne) et NF Environnement (destinée au marché français), attribués selon des exigences strictes fixées par un cahier des charge.

medium_nf_environnement.jpgNF ENVIRONNEMENT
Ce symbole caractérise la marque française NF Environnement, créée en 1991. Elle est gérée et délivrée par AFAQ AFNOR Certification.

 

medium_ecolabel_europeen.jpgECOLABEL EUROPEEN
Créé en 1992, l’Ecolabel européen est reconnu dans les 25 pays de l’Union Européenne. En France, AFAQ AFNOR Certification est aussi l’organisme en charge de la gestion et de l’attribution de l’Ecolabel européen.

 

Plus d’une quarantaine de produits très variés sont concernés par les deux écolabels :
- Ameublement
- Ampoules et tubes électriques
- Nombreux équipements ménagers
- Cahiers, papier d’impression
- Cartouches d’impression laser
- Chaussures et textiles
- Nombreux produits d’entretien
- Hébergement touristique et services de camping
- Litières pour chats
- Matelas
- Ordinateurs et téléviseurs
- Peintures et vernis
- etc…

En privilégiant l’achat de produits labellisés, non seulement les consommateurs contribuent à préserver leur environnement et leur santé (ex. réduction de la toxicité des produits, matériaux biodégradables…), mais ils encouragent également les fabricants et les industriels à s’orienter vers des politiques de limitation des impacts environnementaux (eau, air, déchets, énergie...). Pour plus d’info, visiter le site sur les écolabels.

lundi, 05 décembre 2005

L’environnement en bande dessinée

Pour les parents et les enseignants soucieux d’éduquer les enfants à l’environnement, pour approcher différentes problématiques (réchauffement, déchet, pollution…) sous un angle ludique, voici une petite liste de bandes dessinées directement accessibles sur internet :

"Triera bien qui triera le dernier":
Certes sponsorisée par un grand groupe (qui a reçu le prix de la communication d'entreprise en février 1996 au Festival International de la Bande Dessinée d'Angoulême), cette BD est probablement la plus aboutie graphiquement. Elle a fait partie de la campagne nationale d'information et de sensibilisation sur le thème de l'écocitoyenneté en ville en février 2000 sous l’égide de la Fondation Nicolas Hulot, complétant ainsi le dossier d'éducation à l'environnement urbain distribué aux écoles.

"Mission sur Oktrin": [MàJ 15/4/2011 plus disponible]
Une BD interactive (téléchargeable ou consultable en ligne) sur les problématiques de l’eau où les enfants apprennent des gestes pour économiser l’eau et améliorer sa qualité. D’autres animations relatives à l’environnement sont aussi accessibles sur le même site.

"Ozzy Ozone – Le défenseur de notre planète": [MàJ 15/4/2011 la BD a désormais laissé place à un site complet: www.ozzyozone.org]
BD développée par le PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) et expliquant les problèmes de réchauffement climatique et les moyens d’enrayer le processus.

"A l’eau, la Terre":
Au travers d’Hugo, habitant une grande ville européenne et Mamaua, habitant à Tuvalu, minuscule archipel à l’Est de l’Australie, cette BD aborde les changements climatiques et leurs conséquences dramatiques. Cet archipel serait en effet un des premiers à se retrouver immergé suite à une montée des eaux. Des petits gestes quotidiens sont donc présentés pour limiter les conséquences du changement climatique.

[MàJ 15/4/2011Voir aussi l'article du blog présentant la BD "Babar le p'tit écolo"]

Je signale également la bande-dessinée à public plus adulte puisqu’il s’agit de "L'éco-geste au bureau":
Une BD de la Ville de Nantes présentant des gestes pour d'économiser les ressources naturelles et l'énergie dans le cadre professionnel au travers de deux personnages aux pratiques quotidiennes opposées.


Les fichiers étant assez lourds, je vous conseille de les enregistrer directement sans les ouvrir (sauf "Mission sur Otkrin"), un procédé beaucoup plus rapide que d'attendre d'un ordinateur qu'il lise ces mêmes fichiers en ligne (même avec une bonne connexion ADSL). Pour enregistrer directement sans ouvrir le document, survolez un lien puis
faites un clic droit et sélectionnez l'option "Enregistrer la cible sous".

mercredi, 16 novembre 2005

Noël écolo ou Noël conso?

Décembre approche... les week-end vont être chargés, des milliers de piétons se ruant dans les boutiques pour le shopping de Noël. Des cadeaux, des paquets, des sacs, des boîtes par dizaines, centaines, milliers.

Rêvez cher lecteur, c'est pour bientôt. Mais attention, vous qui êtes plein de bonne volonté pour améliorer votre cadre de vie et préserver l'environnement, n'oubliez pas tous vos préceptes le mois prochain. C'est sans doute dans ces périodes là que s'en tenir à quelques gestes est le plus dur. Se demander si l'on veut vraiment se faire offrir un nouveau lecteur MP3 parce que l'ancien ne peut contenir que 100 chansons au lieu de 300, se tâter pour acheter la veste dernier cri alors que celle de l'année dernière est encore impeccable ou offrir cet abonnement pour un hebdo dont on sait pertinemment qu'à peine la moitié sera lue.

La consommation à outrance a un impact énorme sur l'environnement. Or, l'esprit de Noël reflète une idée de partage, que l'on soit croyant ou non. Et justement, l'idée même du développement durable est de partager les ressources équitablement, sans nuire à l'environnement. C'est sans doute plus que jamais le moment de mettre en application ces préceptes. Offrir des cadeaux, oui. Mais dans le respect de l'environnement.

Toutes vos idées sont les bienvenues.... En voici quelques unes: sacs réutilisables hyper fashion, vêtements éthiques, produits labellisés, cartes d'abonnements pour des vidéo club (plutôt que d'acheter des DVD souvent peu visionnés)...

Evidemment, je conçois que cette prise de conscience allant jusqu'aux cadeaux est plus dur. Mais au moins, pensez-y, tout est question de motivation.

vendredi, 30 septembre 2005

Gestes pour l'environnement: passez le message !

Vous qui êtes sensible aux problématiques environnementales, ou au moins conscient des impacts néfastes que peuvent avoir certains gestes, n’hésitez pas à passer le message autour de vous : famille, amis, voisins… mais aussi dans la rue.Certes, certains vous enverront balader, mais à force, pour beaucoup, l’idée fera son chemin. Vous constaterez même que nombreuses seront les réponses du genre "ah oui, je n’y avais pas pensé". Entre le fleuriste interrompu dans son arrosage qui ne coupe pas l’eau, les conducteurs coincés derrière une livraison qui n’éteignent pas leur moteur ou le commerçant s’éclairant à coup d’halogènes puissants… vous avez l’embarras du choix. De même, il peut s’agir d’apporter des solutions au sein de votre copropriété ou simplement à votre propriétaire.

Un bon conseil cependant : restez courtois, n’insistez pas trop et surtout, présentez l’avantage économique des actions proposées (économie de carburant, d’électricité, d’eau…). Cette "carotte" est souvent bien plus efficace que d’en appeler à la sensibilité environnementale des gens.

N’oubliez pas : le comportement humain adopte toujours des standards. Quand ceux-ci évoluent, les mentalités – même malgré elles – suivent, histoire de ne pas s’exclure de la société. Parfois la mode a du bon. Soyons les designers de demain.

lundi, 19 septembre 2005

L'architecture au secours de l'environnement

Le développement durable passe par des évolutions dans les conceptions architecturales. La raison est simple : limiter les impacts environnementaux en architecture, ce n’est pas seulement choisir des matériaux adaptés. Il faut tenir compte du climat. Une mauvaise exposition (soleil, vent, topographie) entraînera des conséquences sur le confort (froid en hiver, surchauffe l’été, humidité trop élevée…) qui pousseront immanquablement les habitants à surconsommer de l’énergie (chauffage ou climatisation).

Avant toute construction, simuler et optimiser les performances environnementales et climatiques des aménagements devient primordial. De plus en plus d’équipes scientifiques travaillent sur des logiciels de modélisation au service des architectes et des décideurs.

A ce titre, mentionnons les travaux du Laboratoire nantais « Ambiances architecturales et urbaines » du Centre de Recherches Méthodologiques d'Architecture (CERMA) qui étudie la corrélation entre facteurs bioclimatiques locaux et aménagements urbains.

Grâce à logiciels développés par le laboratoire, comme SOLENE et SIMULA, les bâtiments peuvent être modélisés et l'ensoleillement, les effets thermiques ou encore la circulation du vent peuvent alors être simulés pour observer leurs impacts sur les constructions… et l’impact de celles-ci sur le microclimat urbain. L'outil de simulation devient alors outil d'aide à la décision.

Ces travaux ont été utilisés récemment pour l'aménagement du canal Saint-Denis, à Aubervilliers, dans la banlieue parisienne. L'idée était de comprendre comment utiliser la masse d'eau du canal afin de rafraîchir l'air en été, et imaginer des aménagements en conséquence. Ceci afin de réduire les consommations d’énergie et concevoir des projets urbains durables.

Pour plus d’information, consulter les sites du CERMA.

jeudi, 25 août 2005

Achat utile ou gadget?

Notre société de consommation nous tente... et nous succombons régulièrement. Combien sommes nous à conserver au fond de notre placard quelques vieux gadgets en panne? Un rasoir high tech aux lames coûteuses et mis au rebus? Un robot de cuisine ultra sophistiqué dont on n'utilise que 3 ustensiles? Tous ces produits manufacturés finissent tôt ou tard à la poubelle et leur élimination ou recyclage (s'il est possible) ont des effets néfastes sur l'environnement, surtout les produits électriques/ électroniques:

- Beaucoup comportent des composants poisons (ex. métaux lourds, mercure...) venant des piles (comme les piles-boutons pas toujours remplaçables dans nombre de gadgets) ou de circuits électroniques...

- L'extraction en amont des métaux (ex. or, cuivre, nickel...) présents dans les circuits intégrés ou celle du pétrole (pour la fabrication de plastique) détruit l'environnement (forêts dévastées, rivières polluées, tribus expulsées...), surtout celui des pays en voie de développement qui n'ont pas les moyens de protéger leur environnement et leurs populations (ex. Madagascar, Tanzanie, Nouvelle-Calédonie... la liste est très longue). Souvenez vous que quelques grammes d'or, ce sont des tonnes de gravats...

- Le matériau le plus présent est le plastique non biodégradable, dont l'élimination est particulièrement difficile (vapeurs toxiques).

Alors la prochaine fois que vous êtes sur le point de craquer pour le robot ménager dernier cri, le rasoir ultra design (quand le votre fonctionne encore très bien) ou l'ordinateur à la mémoire 4 fois supérieure à votre PC (alors que vous n'utilisez que 25% de sa mémoire), réfléchissez bien. En succombant à la tentation, non seulement vous grignotez vos finances (au détriment parfois d'achats plus utiles mais moins ludiques), mais vous contribuez au gâchi général dont les conséquences pour l'environnement sont énormes.

dimanche, 21 août 2005

Ville durable : l’exemple de Curitiba au Brésil

Dès la fin des années 1970, la ville de Curitiba (2,2 millions d’habitants) au Brésil, a été une des premières à mettre en œuvre une gigantesque stratégie environnementale pour améliorer la qualité de vie des habitants. C’est devenu aujourd’hui une des villes brésiliennes les moins polluées. Les objectifs majeurs ont été de :

  • Supprimer l’usage de la voiture en misant sur le réseau de bus
  • Planter des milliers d’arbres en instaurant une réglementation sévère (pour 1 arbre abattu, 2 doivent être plantés)
  • Eduquer la population
  • Recycler au maximum

La ville a préféré développer un système de bus sophistiqué plutôt qu’un réseau de métro/tram plus coûteux (350 fois moins cher au km que le métro) et moins flexible, soit 1,5 million d’usagers transportés quotidiennement (75% des échanges) à un coût réduit. Aux heures de pointe, des bus plus grands sont affrétés. Quant aux vieux bus, ils ont été « recyclés » en écoles mobiles ou pour desservir les parcs.

La ville recycle environ 70% de son papier (soit une économie d’environ 1200 arbres) et 60% de son métal, verre et plastique. Les plus pauvres peuvent échanger les produits recyclables collectés contre de la nourriture ou des soins médicaux. La mortalité infantile a ainsi chuté de 60% depuis 1977.

Une Université de l’Environnement a aussi été instituée, offrant des cours pratiques gratuits pour sensibiliser la population.

Certes, la ville connaît encore des difficultés mais ses citoyens, plus que tout autre, conscients des enjeux environnementaux, sont animés par la volonté de travailler ensemble pour améliorer le futur.

Pour aller plus loin, je vous propose une présentation très complète (en anglais). Enfin, vous pouvez aussi visiter le site de la ville, en Brésilien...